Parrainage grand groupes-startups: mode ou lame de fond?

Paris a connu la grand-messe VivaTech et un nombre d’événements satellites la semaine dernière. On ne peut que se réjouir de ce formidable foisonnement autour des startups tech mais le temps est peut-être venu de faire un bilan de ce genre de manifestations et des sous-gacents qui en expliquent le succès. En effet, il est désormais de bon ton pour les grands groupes de manifester leur amour pour les startups et de constituer leur propres écuries.

La transformation outside-in

Le concept de transformation de l’entreprise par des agents externes n’est pas nouveau et c’est même ce qui nous vaut d’avoir des acteurs majeurs du Conseil dans toutes ses variantes (Stratégie, Organisation, SI, Digital…). Ces acteurs avaient jusqu’à présent cultivé un véritable savoir-faire pour attirer les meilleurs ingénieurs et mutualiser leurs capacités intellectuelles pour servir plusieurs entreprises à différents stades de leurs transformations. Seulement, cette approche qui consiste à externaliser le Build et internaliser le Run (pour schématiser) a du mal à survivre dans le monde du « what’s next » permanent initié par la Silicon Valley qui a envahi la planète et où la durée de vie des produits se raccourci en permanence.

Récupérer les fuyards

Les SS2I, euh pardon les ESN, même les plus digitales d’entre elles, ont du mal à rester le premier pôle d’attraction pour les jeunes diplômés qu’elles ont été. Aujourd’hui ça en jette plus de dire, la bière à la main, qu’on est « startupeur » que « consultant ». Outre le look (c’est quoi un double Windsor?), la start-up est un véhicule de rêve de lendemains meilleurs y compris que ceux de leurs ainés ou parents consultants!

Pour les grands groupes, la captation de l’énergie sinon la propriété intellectuelle des startups, peut en effet s’opérer au travers de cette association si elle est bien exécutée.

Uberisation de l’innovation?

La question se pose en effet car une fois la bière posée, la réalité précaire du startupeur est bien réelle. Je ne parle pas de la levée de fond qui peut être un parcours du combattant, mais de l’établissement et l’exécution d’un modèle business viable basé sur des idées nouvelles.

Avouons tout de même qu’on ne peut que louer le fait que l’ordre établi représenté par ces grands groupes, ne se mette pas en travers du chemin de ses nouveaux aventuriers mais qu’au contraire, une véritable symbiose puisse s’opérer.

Ne pas tuer les poussins au futurs œufs d’or

Ne soyons pas naïfs, il n’est pas rare que ça soit l’effet recherché même si non-avoué, mais il faut en effet faire attention à ne pas casser l’élan de ces jeunes pousses. Trop souvent et involontairement, les donneurs d’ordre peuvent éreinter les équipes de startups en leur faisant faire des POC à n’en plus finir et dans des conditions budgétaires étriquées. Ces dernières sont en général enthousiasmées par la possibilité d’accrocher un beau logo à leur tableau de chasse et les étudiants d’hier ne rechignent pas à continuer à manger des pâtes. Sans compter que nos belles écoles d’ingénieurs ne nous apprennent toujours pas à négocier un contrat viable!

Pourquoi les Startups tech s’essoufflent? 5 raisons et comment les surmonter

Aujourd’hui, qui ne se réjouit pas de la vitalité de la French Tech? Il n’en reste pas moins vrai que la nature même de l’exercice fait que tout le monde n’arrive pas à bon port.

Je vous ici les 5 premières raisons de cet essoufflement qui me viennent à l’esprit et comment je propose d’en gérer les effets.

1- La levée de fonds vue comme un aboutissement

C’est vrai que les annonces de levées de fonds suscitent l’admiration et le respect. Elles témoignent d’un talent et un travail de persuasion ainsi que de réalisations business crédibles. Elle sont aussi synonymes de la fin d’une phase de précarité.

Cela dit, j’ai trop souvent vu s’installer chez des entrepreneurs une forme d’« embourgeoisement » après une série A ou B alors qu’en vérité, c’est le début d’un stade critique où il y a des comptes à rendre aux nouveaux boss! En 2005, j’ai rencontré un CEO Anglo-saxon embauché après une levée de fond sur un sujet très pointu de virtualisation (c’était le hype du moment). L’équipe avait l’air hyper qualifiées mais le pauvre CEO s’arrachait les cheveux quand tout ce beau monde avait repris le jogging après s’être attribué des salaires de ministres et des titres ronflants!

En vérité, il vaut mieux célébrer un bon coup et mettre la maison en ordre de marche pour que le développement promis se concrétise et cela passe par: 1-Faire un inventaire honnête des forces, faiblesses et aspirations profondes de chacun et 2-Completer l’équipe avec des managers différents mais susceptible de combler les trous.

2- L’idée de départ est la petite poupée russe, il faut trouver les autres 

Par définition la nouvelle idée originale fini par ne plus être nouvelle ni originale! Par contre, son avènement peut être la manifestation d’une nouvelle donne et marquer un début de transformation d’une industrie ou d’une pratique. BusinessObjects et ses contemporains, ont donné le « La » à l’avènement de la BI et des Analytics même si ça a commencé par une belle innovation autour de la génération de SQL. Il faut observer son marché de près (y compris la compétition) et travailler avec les clients pionniers qui offrent un environnement propice à la naissance de nouvelles idées et élargissent le champ d’action.

3- Exécution, Exécution Exécution

Quand on est un inventeur, la tentation est grande de continuer à innover. Pourtant ce qui fait le succès de la phase de développement d’un business c’est la vision systémiqueet la disciplinedans les différentes fonctions (Vente, Marketing, Product Management, R&D…). Cela passe par une pratique des budgets, des mesures et objectifs de performance et un reporting régulier et honnête. Il est aussi important d’inscrire et garder un tempo régulier et prévisible pour les différentes activités (Revue de pipe, stand-ups R&D, création de contenu marketing…).

4- Pivoter n’est pas une honte tant qu’on ne devient pas une girouette!

La focalisation ne doit en effet pas conduire à un aveuglement obsessionnel. Il faut savoir admettre qu’on n’a pas forcement vu juste au premier coup, que les temps ont changé ou tout simplement reconnaitre une plus grande opportunité ailleurs qu’on est capable d’adresser mieux que les autres. Par exemple, une technologie générique peut s’avérer porteuse sur un secteur ou une industrie précise et ça peut avoir un sens de se focaliser dessus et orienter la société dessus.

5- La tentation ou nécessité du « rip and replace »

L’histoire commence en général par la réplique: « notre stack ne tiendra pas!». Souvent il y a une part de vérité mais ça reste un exercice hautement périlleux que nombreux éditeurs traversent avec plus ou moins de succès! BusinessObjects avait entamé le chantier de passage 32bits en 1994 puis le Web en 97 et nous avions connus des moment très difficiles même si on en est sorti revigorés. Sybase et Informix on en subit les séquelles jusqu’à leur rachat par des plus gros poissons.

Là encore, il faut faire preuve de discernement et paralléliser les chantiers sans créer des points de rupture intenables. En effet, si l’effort d’upgrade est trop important pour les clients, cela crée un check point qui peut se finir par un switch à la concurrence!

Vos commentaires sont les bienvenus plus bas ou par email à abdel@kander.com!

What’s the right price of Enterprise Software or Cloud Services

As the Paris startup scene is heating up, I’ve had more opportunities to discuss with young entrepreneurs on many subjects and one of the recurring topics for B2B Tech startups is « what should we charge? ».

This is a tricky question especially for people who started their company right after college and who’s notions of « money changing hands » tend to relate to buying a burger rather than an enterprise procurement drill.

As I discussed with many of hem, here’s a laundry list of things to keep in mind when putting together a price list and building a business plan. Of course there are specialists with more sophisticated methodologies out there and I may simply be stating the obvious starting with the cheap piece of conventional wisdom: « Charge what the market can bear »!

A viable business

Unit Price * Market Size * Reasonable Market Share = Revenue Potential

Depending on what you sell, the Unit can be a user seat, an software instance or simply an average deal size. It is also important to have a realistic idea of addressable market volumes and a reasonable target for a market share (20% if you plan on being a leader). Sometimes market size is easy to challenge: If you sell to Tier1 Telco companies, the math is fairly easy and you’d be hard pressed to claim more than 200 addressable customers worldwide!

Depending on your ambitions and/or what you told the investors, the foreseen Revenue Potential needs to be credible. The joke in the early 2000s was « let’s give it away for free and make it up in volumes! ». Sure some B2C companies have reached insane valuations simply on their number of not-yet-paying users but B2B is usually about delivering value that customers are willing to pay for.

Your sales people need to make decent money

Like it or not, you will be competing for talented sales force and the number one consideration for any good sales person is « Dineros ». Make sure that they have a good shot at a competitive package on an annual quota of 1 to 1.5 M$ with realistic number of customers and deal sizes.

Start high but avoid the insult zone

Needless to say that you need to demonstrate the value of your technology by highlighting the cost savings, risk lowering or additional revenue generated for your customers. However, the price tag by itself conveys information about the perceived importance of the solution. If you sell a miracle cybersecurity solution meant to protect a high volume e-commerce site for 99$ a month, it may not pass the smell test!

Also, even if nobody will confess to it, decision makers tend to measure their professional worth by the budgets they manage and if your solution’s budget line is too small, it may not be felt as worthy of their attention!

Having said that, there’s no glory in shamelessly over pricing your wares with the risk of getting an explicit or implicit « Get outa here! »

Give a price only when value is clearly understood

I’m just stating one of the basics of numerous sales methods (Customer Centric Selling, Solution Selling …) but if you’re selling highly innovative non-obvious technology, it is important that you hold off answering the « How much? » question until the mental construct in the prospect’s mind is solid enough to support the numbers. Sure the question by itself may indicate a desire to wrap-up the conversation but it is worth deflecting if the timing is not right. You can give a straight answer, if the conversation and preceding questions indicate a clear understanding of what value you’re bringing to the table in concrete and relevant terms. Sometimes, that can only be established through a Proof Of Concept or other forms of experimentation.

Early adopters discount: good brand but limited revenue potential

When you’re in the early stages, it is necessary to claim good brands as customers and give an opportunity for « Me too » type of buying decisions. However, it is important to pick an early adopting customer with positive characteristics and reputation of thought leadership. At the same time, if you fail to extract the right level of revenues from a customer with high spending power, it creates a data point with a risk of becoming the norm rather than an early stage aberration. For example, luxury brands can easily be aspirational without having a large economic footprint. They usually are recognised as best partitioners in marketing and quality in manufacturing but you’d be surprised how small are some of the companies behind well known brands!

How does your price compare to other component of the ecosystem

I’m leaving aside the simple competitive pricing issue here (in which case you’d be playing a simpler « mine is better and/or cheaper » game) but it is important to understand how your product would fit in a global Bill Of Materials. For example, even if you make an existing system or application better or faster, it is usually unacceptable that your product is more expensive than the system or application itself! However, if your product keeps an existing system from being pronounced dead, you can be aggressive in trying to reroute some of its ongoing costs to you.

CAPEX or OPEX

It is usually important to understand how your customers manages the budget spent on products and services like yours. Conventional wisdom calls for subscription-based services to be considered OPEX (Operational Expenditure) and any perpetual licenses to be viewed as CAPEX (Capital Expenditure) but I have seen exceptions that allow for more creative pricing!

Again, no silver bullets here but simple considerations to keep in mind when dealing with a topic usually handled like a hot potato and thrown back and forth between Product Management, Product Marketing and Sales Management!

The lesser of two online security evils: risk breaking it or let hackers do it.

The Equifax hack is spectacular in many ways and is forcing serious introspection on the part of developers and security managers. The current culprit is an Apache Struts Vulnerability that was reported (and fixed) in March 2017 but apparently the patch was not applied on the Equifax website.

As you’d expect, a lot of people are up in arms, dusting off their soap boxes to stand on and explain how unacceptable that is and how someone needs to be gallows bound!

Not an exception

Having, in a previous life, performed basic online vulnerability audits for some big companies, I can attest that this is far from being the exception and that most people in charge feel more comfortable in a « plausible deniability » situation than in seeking to eliminate all risks.

According to the US Computer Security Resource Center’s National Vulnerability Database, there are 2872 new high severity vulnerabilities in 2017 so far.

Hackers have mastered the art of automatically scanning for online systems that still have them and either extracting monetizable data or enrolling them in DDoS farms and other malicious purposes.

Firewalls may just provide a false sense of security and in the case of the Equifax breach, the traffic looked perfectly legit to the firewall!

As a matter of fact, this morning the customer web sites of Equifax and Experian, its main competitor, still fail on 3 security factors according to upguard.com!

Only the paranoid survive

Truth is that if you’re a developer or an IT manager, you get more recognition for adding a new system or new features to existing ones than avoiding an attack. There is nothing more unspectacular than a non-attack! Yet if and when one happens, you would be on the receiving end of blame and people will find it easy to point out very simple things you could have done and ask why you didn’t do them!

In fact most people in charge, are scared to break the system if they upgrade a component in order to deal with a vulnerability threat. In an ideal world, they would like to be able to retest everything before going live but because of tight schedules and limited testing resources, they will arbitrage against a security patch. Moreover, because often the components that need patching are part of some lower infrastructure software layer, only few people can perform an accurate impact analysis.

In addition to dedicated teams and efforts, managers should create incentive schemes that reward the security mindfulness of their IT teams and instill awareness and practices based on peer and external reviews.

Rediscovering Deming and Juran

I recently came to the realisation that you’re old when your kids describe your beloved t-shirt as “vintage”!
Call me vintage all you want but I recently rediscovered the work of Edward Deming who with Joseph Juran took the US industry out of the Quality (or lack thereof) sh%t hole it was stuck in back in the late 80s!
This brought back for me some fond memories of my late father telling us about his anecdotes when he was working on “Cercles de Qualité” in my native Morocco only to be faced with the proverbial “Inshallah” form the phosphate mines labourers.

Back to Deming and Juran, they are the actual fathers of many wisdom advises that have been since attributed to Google or Apple. if you have any doubts about that see see this interview from Steve Jobs describing how much he learned from Juran.

Both had a very high impact in giving “Made In Japan” the quality pizzaz it has today while post war Japan was known for cheap shabby goods that US consumers frowned upon. By the late eighties, US car and other manufacturers started noticing that at least some of the Japan miracle was home grown and started attending their Seminars.

The internet is full of documentaries and essays about them but looking at Deming, it is fascinating how he combined the systemic view of enterprise insisting on processes and continuous improvements yet with a humanistic focus on all stakeholders from workers, suppliers to managers by calling for a ban on empty slogans, crude performance-based compensation and long favouring long term single supplier win-win contracts.

I really think we could all learn a lot from these pioneers if we only go beyond the Vintage patine of their literature.

For more start with Deming’s 14 obligations of management

When did Necessity stop being the mother of Invention and is that bad?

Fun fact: did you know that Frank Zappa’s band name was originally « The Mother F…ers » but his publisher refused it so he renamed the band « The Mothers of Invention » (by necessity)!

But I’m digressing here. So there was an imaginary past time when things were so simple and in order to come-up with new stuff, all we needed was to ask « What do customers need »?

Unfortunately, I’m constantly reminded that it’s not always past nor imaginary as I see a lot of Product Managers invoking the proverbial « Let’ see what customers are asking for » or in its more acute form:  » I’ve never heard a customer ask for that ».

I must have missed the focus group where a teen-age girl from Arkansas expressed the vital need to take duck-faced pictures of herself and share them with everybody and their cousin. Here’s a case for you where Vanity took over Necessity hands down yet nobody will admit to it when asked!

I’m not saying that is bad but I’m more worried about the two byproduct of waiting for Necessity:

Analysis paralysis

Problem solvers are great but I’ve seen many become dysfunctional and do unproductive things (like posting on LinkedIn 😬) while waiting for the next problem to solve. I’ve also seen many push back until they had clearly formulated problems whith only one imaginable solution. Unfortunately my adoptive France offers an abundance of such examples and I always seem to hear a muttered « CQFD » which stands for « Ce Qu’il Fallait Démontrer » and loosely translates into « What was there to be proven ».

Single purpose products

There is always a fine balance to strike between what the product can do and what it is restricted to do. In Software Tooling (unlike Applications) it can be dangerous to assume that we know exactly how our products will be used. Like for a child, you equip them with capabilities, have them reach a viability stage, teach them a couple of tricks, (pray), then sit back and marvel at how they will be put into use. I remember seeing customers using the BI tool BusinessObjects in ways we had never fathomed during our long specification sessions back in the nineties!

So my friends, let’s explore how Passion, Curiosity, Opportunity and why not a bit of Vanity and Greed can give birth to more Innovation!

En quête de transformation digitale? Essayez la Near-Death Experience

En français, c’est l’Experience de Mort Imminente et il parait qu’on voit la lumière à la fin!

La Transformation Digitale est Le truc à la mode et une palanquée d’intervenants sont là pour vous vendre des recettes miracles: Learning Expedition dans la Silicon Valley, atelier de brainstorming avec des petits papiers colorés ou des présentations Powerpoint à assommer un éléphant!

Etant en plein milieu de l’arène du mobile depuis un moment, j’ai le privilège d’observer bon nombre de ces initiatives mais dans la plupart des cas, les gens évitent/oublient d’aller au cœur du sujet. Pour moi la question qui est l’alpha et l’oméga c’est « Si quelqu’un veut nous dégommer avec un dispositif digital, comment il s’y prendrait? ». Attention ce n’est pas forcement la doctrine de création de la startup qui mettrai à mal votre business mais c’est une façon efficace d’appréhender le phénomène. Airbnb n’a pas été démarré pour tuer AccorHotels mais c’est certainement pour eux un animal féroce et menaçant.

Kill the cow

Si votre entreprise est au CAC 40 ou son antichambre, il y a de fortes chances que vous soyez assis sur un portefeuille de services ou de produits qui inclue de belles vaches à lait. Ca peut aussi être des traditions ancestrales ou des « façons de faire » instaurées par des pères ou mères fondateurs et aux quelles on ne peut pas toucher (là il s’agit de vaches sacrées)! Dans ces cas, il est mentalement difficile pour les gardiens du temple de se projeter dans un monde où ces piliers n’existeraient plus: « Pensez vous, les taxis c’est un monopole réglementé par l’état et dont les licences se négocient une fortune… »

Au lieu de tourner autour du pot, il faut se forcer à imaginer le coup fatal porté par des produits et services que le digital rendrai plus accessibles, plus rapides, moins chers, de meilleure qualités, plus fiables, plus personnels, plus branchés ou de façon générale plus gratifiants.

Eat the cow

La tentation, une fois qu’on a identifié le danger et de chercher à s’en prémunir en mettant en place des « protections ». Les seules protections des beaux vieux carrosses qui survivent sont les cordes « do not touch » dans les musées! Si l’histoire ne va pas dans le sens de l’Histoire, il vaut mieux la réécrire pour acquérir des nouvelles barrières à l’entrée, ne serait-ce que le fameux « First-Mover Advantage ».

Trop d’initiatives de transformation digitale débouchent sur des idées « très cools » mais souvent à la marge et qui pudiquement évitent toute sensation désagréable de cannibalisation du business.

N’hésitez pas à me dire si ça vous rappelle des souvenirs, si vous n’êtes pas d’accord ou si vous avez de meilleures idées!

Alexa STOP!

I was on a Skype call with someone in California in the morning for me but the middle of the night for him. We both spoke french but all of a sudden, I overheard a female voice speaking english to him. I was wondering why his french wife would speak english to him and even for a brief moment, I had less noble thoughts of a different woman talking to him that late!

Things got even more interesting when I heard him scream « Alexa STOP! ». By then, I had established that his mistress was named Alexa and that they had a less than tranquil relationship!

That thought was short-lived as he proceeded to explain that he was addressing his Amazon Echo that has probably recognized a speech pattern in what he was telling me and felt compelled to answer something!

This struck me as a seminal moment for a new class of annoyances that A.I. will bring to our lives: smarty pants behaviors causing irritations and tension that you cannot release because it’s a DAMN MACHINE!

Since then I’ve been reading that Amazon Echo is selling like hot cakes this holiday season so, shrinks rejoice, you gonna get a lot of business from couples and family members who display frustrated behaviors they can’t put words on. But I’m sure some Startup will figure out an A.I. to help you better diagnose these things 😉

Hello World !

My name is Abdel Kander, welcome to my Blog.

With a lot of experience in the B2B Software industry across multiple countries, I think I made more mistakes and learned more tricks than the regular dose my age calls for. This website is a place for me to share some ideas, experience and non-sense instead of posting them on LinkedIn.

Stay tune for more….